Comprendre les autres, c’est la connaissance. Se comprendre soi-même, c’est la libération. 

 Lao-Tseu

À cette question « pourquoi moi plutôt qu’un autre ? » je vous répondrai qu’on doit tous transmettre la connaissance. Ce qui m’a amené à m’intéresser au coaching et à la thérapie se retrouve dans ce que mon cv ne dit pas. Je suis alcoolique polytoxicomane abstinent maintenant depuis le 15 mars 1990, j’avais 28 ans à l’époque. À l’âge de 5 ans pour des cauchemars récurrents, j’ai été suivi en psychiatrie à l’hôpital, mais en réalité ces cauchemars se sont poursuivis jusqu’à la trentaine. Ensuite, j’ai été placé dans des couvents dès mon enfance. Vous comprendrez donc les raisons qui m’ont amené dans les premiers centres de réhabilitation, de réinsertion sociale, maison de transition et de désintoxication, centre d’accueil, école de réforme à l’époque et thérapie à l’âge de 13 ans. À ce moment, j’étais également aux prises avec des problèmes récurrents de dépression, d’insomnie, d’obsession de suicide, de consommation, d’angoisse, d’anxiété, souffrant d’agoraphobie et de claustrophobie. Étiqueté de mésadapté socioaffectif, au début ma motivation était de sauver ma peau. J’étais en constant instinct de survie, sur la défensive, la garde haute. Je n’ai pas appris à vivre, mais à exister de peine et de misère. Comme chacun arrive à le faire et à le vivre, j’évolue et j’expérimente moi aussi des voies qui m’entrainent vers le plein épanouissement de mon être.

C’est mon souci constant d’épanouissement qui m’a poussé à écrire ce livre et à faire ce que je fais. Depuis plusieurs années maintenant, j’ai transformé ce que je pourrais appeler ces impuissances, symptômes et malaises en une approche de thérapie d’épanouissement personnel. J’ai été confronté à devoir cesser de compter sur les autres et de me faire un peu plus confiance, à me connaître plus en profondeur pour finalement goûter à de petits moments de bonheur et j’ai pris goût d’y séjourner de plus en plus souvent et longtemps. J’ai voulu commencer par les prolonger puisqu’au départ ils étaient de si courte durée. Plus tard, j’ai désiré qu’ils se manifestent de plus en plus souvent dans ma vie et j’y ai pris du plaisir. J’ai goûté comme ça, à la petite cuillère, ce qu’était vraiment l’épanouissement personnel. Maintenant, je ne peux plus me passer de la paix et de toutes ces autres vertus si précieuses à mon cœur.

Ce sont plusieurs bouleversements et questionnements dans ma vie qui m’ont stimulé dans mes recherches et mes études. Donc, au départ, je dois bien l’admettre, ce n’est pas par gaité de cœur que je m’y suis adonné. Il m’a fallu plusieurs années d’investissement au quotidien et d’application assidue à mon épanouissement personnel avant d’atteindre l’état de bien-être et de bonheur dont je bénéficie aujourd’hui. Il n’est pas nécessaire de vous donner autant de misère que je m’en suis donné, puisque je m’en suis fait une mission de vie, une raison d’être et de vivre. Si vous ne voulez pas l’enseigner aux autres, rien ne sert de vous soustraire à des règles strictes austères et rigoureuses.

J’ai bien vite réalisé avec une présence d’esprit que la raison, l’intelligence et la logique étaient incapables à elles seules de m’apporter les réponses qui donneraient un sens à ma vie. Des centaines de personnes ont contribué à mon relèvement et je les en remercie encore aujourd’hui : Les fraternités anonymes, thérapies en tout genre, psychologues et psychothérapeutes et même les religions. À bout de nerfs et de souffle, je me suis finalement repris en main moi-même. Je me suis choisi et, comme étant le plus vieux de famille, très jeune j’ai commencé à prendre la défense des plus petits, ce qui m’a souvent attiré d’autres problèmes, mais bon! Je me suis depuis fait un devoir de prendre soin des plus faibles. C’est ancré en moi, dans mon ADN! Maintenant, je les accompagne, petits et grands, jusqu’à ce qu’ils se croient suffisamment forts pour reprendre les commandes de leur vie. C’est dans l’aide que je leur procure, en leur permettant de se prendre en main eux-mêmes, que j’ai trouvé le bonheur. Prendre soin des autres en les amenant à prendre soin d’eux est le meilleur désencrage d’égocentrisme que je connaisse. Grâce à eux, j’ai cessé de me cirer le nombril, car il y a toujours plus souffrant que soi. J’apprécie vraiment l’opportunité que la vie m’a offerte, celle d’avoir pu m’en rendre compte et d’avoir eu le courage de me reprendre en main et, ainsi, d’avoir pu transformer ce qui allait me tuer en ce qui me fait maintenant vivre.

Même si ce livre a été rédigé avec le sérieux et la bonne intention nécessaires à sa pleine réalisation, il n’en demeure pas moins qu’il ne pourra jamais remplacer le bout de chemin que vous aurez vous aussi à faire pour parvenir à vous choisir. Nous sommes tous uniques et chacun réagira différemment à l’égard de ce qu’il contient. Cependant, ce que vous y découvrirez sera davantage un travail approfondi d’épanouissement personnel qu’une thèse nécessitant des années d’études universitaires. C’est l’ADN de Soleil de Vie dont il est question ici. Je me concentre maintenant auprès des personnes en cheminement, en plein épanouissement, après avoir cherché pendant longtemps à être tout pour tout le monde.

J’ai néanmoins une tendance plus traditionaliste, je dirais que j’ai plus de facilité à pencher vers des courants de pensée qui ont passé l’épreuve du temps et qui ont ainsi fait leurs preuves. Mais j’ai quand même besoin d’expérimenter moi-même, de les appliquer à ma vie pour en vérifier l’authenticité et l’efficacité du contenu. Je ne suis pas quelqu’un qui se laisse facilement embarquer par de nouvelles modes qui passent, à moins de ressentir de l’intérieur qu’il y a une part de vérité dans ce qu’elles me disent. L’université n’offrait pas les études auxquelles j’aspirais profondément (l’épanouissement personnel) et par lesquelles j’étais vivement intéressé, a priori humanistes. D’abord pour la simple raison que ces autres enseignements, ce savoir, ne s’adresse qu’à l’intellect. L’intérêt essentiellement centré sur ce qui pourrait m’aider à gagner ma vie, ou encore à redorer mon image, apprendre à m’attirer des faveurs personnelles ne m’inspirait pas vraiment. J’ai un centre d’intérêt qui se rapproche plus de l’amélioration de soi, du service que du matériel. La démarche d’épanouissement personnel doit absolument dépasser la compréhension intellectuelle et déboucher sur la réflexion personnelle qui est différente et propre à chacun. Elle doit vous amener à considérer la vie sous un autre angle, au-delà de l’illusion. Découvrir qu’au-delà de la théorie se trouvent l’expérience, l’application, le vécu et les réponses aux questions fondamentales que l’on se pose et qui découlent davantage de la découverte intérieure et de la connaissance intuitive et émotionnelle.

Personne mieux que vous ne sait être vous.

David Baird

Mais lorsqu’il s’agit de vous aider à un mieux-être, à un plein épanouissement, pour faire face aux épreuves de la vie et pour surmonter vos difficultés qu’elles soient émotives ou autres, d’être en paix ou heureux, à quoi ce savoir intellectuel, ces théories peuvent bien vous servir si vous ne les mettez pas en pratique? Je sais de quoi je parle …

Loin de moi l’idée de dénigrer l’enseignement offert dans les universités, je déplore seulement que beaucoup de connaissances intellectuelles conduisent à la dispersion et à la confusion. Cela crée ainsi un appauvrissement des autres dimensions de son être en accordant trop d’importance à l’un au détriment des autres, créant ainsi un déséquilibre interne, de l’inharmonie, la perte de l’unité et de son centre. Nous nous éviterons de surcroit de devoir tomber dans le piège de renforcer l’ego, de nous croire supérieurs aux autres par nos connaissances. J’ai finalement choisi d’enseigner par l’exemple, donc de devoir m’améliorer sans chercher à vouloir être le meilleur, sans être conformiste au détriment de mes intérêts personnels et ne plus rien attendre des autres. Ce n’est pas parce que je critique l’apprentissage académique que cela signifie qu’il faille le rejeter complètement. Moi le premier, je me réfère à des auteurs que j’ai en haute estime encore aujourd’hui. Je crois plutôt que le temps est maintenant venu à l’ouverture, à l’union et à la collaboration. Tant et aussi longtemps que les institutions croiront posséder la vérité infuse et s’opposeront au progrès qui se fait ailleurs et autour d’elles, cela n’aura pour effet que de démontrer à quel point elles sont dans l’erreur. Ces échanges, que ce soit avec le privé, à titre complémentaire ou comme alternative, peu importe leurs rôles, sont souhaitables parce qu’ils font un très bon travail et ne sont aucunement en compétition avec qui que ce soit. Ce qu’il est important de retenir, c’est de ne pas confondre l’apprentissage de l’apprenti-sage. Tout le monde peut prendre des cours, des formations, lire des livres, assister à des conférences ou des ateliers, mais ce qui fera toute la différence, c’est l’intérêt que vous y portez, la motivation que vous avez, l’énergie, la volonté de le faire, l’enthousiasme qui vous incite à agir dans ce sens à appliquer dans votre vie ce que vous y avez appris.

Pour cette raison, je crois fermement que je peux être d’un secours profitable et parce que ce cheminement m’a amené beaucoup plus loin, je peux faire une différence dans d’autres champs d’expertise qui pourraient aussi bien s’adresser au cœur, à l’âme qu’à l’esprit. Je voulais apprendre à vivre davantage avec mon cœur et non pas avec ma tête. Ce n’est qu’à 28 ans que j’ai repris mes études secondaires et opté ensuite pour le travail-études et j’y contribue depuis maintenant 30 ans. Depuis ces 12 dernières années, mon travail me permettait toujours de financer mes études, soit dans le privé, à l’étranger, par correspondance, sous la formule d’intensifs, de fins de semaine, de conférences, d’ateliers, de cours et d’autres activités parascolaires. Depuis, j’excelle dans des études, des recherches dans un travail autodidacte auquel j’ai consacré ces dernières années en coaching et en thérapie d’épanouissement personnel que voici. J’en suis maintenant à mon 15e livre, c’est ce qui m’a préparé à faire ce choix plutôt qu’un autre. J’ai l’impression d’avoir passé ma vie dans le domaine. Suis-je crédible? À mes yeux tout au moins, je le suis plus que tout ce qui m’a été offert. Loin de moi l’idée d’y introduire un classement de valeur, bien au contraire.

« Tu ne vas quand même pas passer ta vie dans l’adoration d’un brin d’herbe, me disait celui qui passait sa vie dans l’adoration du monde où rien ne pousse, pas même un brin d’herbe. »

Christian Bobin

Ce n’est pas l’université qui m’aurait montré à déceler les actions sournoises de mon autosaboteur, à prendre de la maturité, à me maîtriser, à m’équilibrer, à être heureux, à aimer, à occuper de moins en moins mon ego. Que l’on chercherait à opposer la conscience, la connaissance, les techniques et l’expérience serait complètement ridicule, chacune des parties forme un ensemble dans lequel je me suis retrouvé et y ai trouvé mon compte. Avec cette vision intégrale, c’est comme s’il n’y avait plus de confusion et que je pouvais enfin distinguer le vrai du faux. Je ne suis pas influencé par des conditions extérieures. La responsabilité repose entièrement sur mes épaules, donc je peux en toute liberté construire le meilleur de moi à partir de ce que je ressens à l’intérieur. J’ai dépassé l’état de victimisation dû à des prétendues injustices pour accéder à la prise en charge, à la responsabilisation et l’engagement de mon épanouissement personnel.

Ces études que je n’ai pas faites à l’université et que j’ai faites dans le privé sont le coaching, la métaphysique appliquée, la psychologie transpersonnelle (psychosynthèse), la gnose, la psychologie spirituelle et de l’expérience intérieure, l’émotivo-rationnel (thérapie comportementale cognitive), l’analyse transactionnelle, la programmation neurolinguistique, la sophrologie, l’hypnose ériksonnienne, la lithothérapie, EFT, radiesthésie, le reiki, l’ennéagramme, MBTI, la naturothérapie (santé holistique), la philosophie taoïste et la psychologie bouddhiste. Je sais très bien que j’ai une perspective différente de bien des gens et que plusieurs ne seront probablement pas du même avis que moi et ne partageront mon point de vue. Mais si je suis comme ça, c’est parce que je reconnais que les autres ont aussi une perspective différente de la mienne. J’admets volontiers qu’on peut tous voir les choses différemment et avancer quand même ensemble sans devoir s’entredéchirer pour s’arracher une part de vérité. Certain ont des forces et des talents différents des miens et qui font qu’en définitive on peut rejoindre une majorité de gens qui ont différents besoins. Aujourd’hui, je me concentre sur mon cheminement d’épanouissement personnel. C’est ce qui a donné un sens véritable à ma vie. Je m’applique tous les jours à ne pas négliger mes études en mettant en pratique ce que j’apprends au quotidien. J’explore tous les moyens qui pourraient me permettre de m’améliorer constamment afin de devenir une meilleure personne. Pour y parvenir, j’ai choisi d’éviter tout dogmatisme, tout manque d’ouverture d’esprit, tout ce qui nourrit l’ego, l’instinct de survie. Cultiver un esprit disponible afin d’être à même d’apprécier et de m’émerveiller des beautés de la vie et de vous le partager. Être conscient de sa valeur, c’est aimer apprendre, être ouvert à pouvoir augmenter sa valeur. Plus vous investirez de temps, d’énergie et d’effort dans votre épanouissement personnel, plus vous augmenterez votre valeur personnelle et plus il vous sera facile de vous estimer, vous affirmer, vous respecter et vous aimer tel que vous êtes.

   

 

 


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