Un journal pour une pou belle vie, pour une vie d’ange. Quel titre étrange ? J’aime beaucoup les jeux de mots, souvent, à eux seuls, ils expriment en peu de mots ce que je veux dire. C’est un simple jeu de mots pour vous préparer à avoir du plaisir à faire ce qui nous rebute tous en fait. Il s’agit de jeter à la poubelle, par écrit et d’un premier jet, tout ce qui vous passe par la tête sans rien filtrer. Seulement jeter tout ce qui vous serait inutile pour l’avenir, question de faire le vide pour laisser ensuite monter ce qui est encore plus profondément enfoui en vous.
 
                                Image crédit : pixabay.com
 
Alors, réservez-vous un journal juste pour cela (un journal poubelle). Ensuite, dès que vous avez pris connaissance de votre état actuel, vous serez plus présent à ce qui est, car malheureusement la plupart des gens réalisent souvent trop tard que cela a viré au vinaigre. Bien sûr que cet état est très désagréable et vous pouvez avoir l’impression que ça sent mauvais et que cela vous laisse un goût amer par rapport à cet exercice. Vous préfèreriez faire autre chose et c’est tout naturel. Personne n’aime sortir les vidanges, mais que se passera-t-il si vous ne le faites pas? Votre environnement deviendra vite invivable. Et bien, dans notre vie c’est pareil, mais combien le font ? Avez-vous de la difficulté à me croire si je vous dis que la plupart des gens s’adaptent quand même, qu’ils s’habituent à vivre dans une vie insalubre qui devient pour eux une zone de confort dans laquelle ils se complaisent et où ils survivent tant bien que mal dans les déchets d’une vie négligée par leur insouciance. Qu’est-ce qui se trouve en vous dont vous pourriez vous débarrasser ? Toutes ces pensées qui vous contaminent reliées à des gens qui vous auraient blessé soit par leurs paroles ou leurs actes et que vous continuez depuis à ruminer inlassablement dans votre tête. Ce temps est maintenant révolu car vous pouvez dès maintenant vous libérer de tout ce que vous ne voulez plus dans votre vie. Vous pouvez, à votre guise, le jeter à la poubelle, vous avez le choix. En fait, vous avez toujours le choix soit de vous laisser envahir par ce fumier qui vous sort par les oreilles ou de faire le grand ménage, de tout nettoyer en vous. Faites en sorte que votre vie commence à sentir bon. Finis les encombrements inutiles qui vous empoisonnent l’existence. Allégez votre esprit et simplifiez-vous la vie en prenant une distance par rapport à ce que vous vivez. Offrez-vous la possibilité d’avoir une vue objective en vous donnant une vue d’ensemble. Donnez-vous ce moment de répit afin d’être plus conscient de ce dont vous voulez vous départir. Faites de la place pour autre chose dans votre vie, pour du positif et des choses plus utiles. Décodez ces conditionnements et ces croyances qui vous restreignent. Rendez-vous conscient, par ce geste, de votre monologue intérieur, de ce pouvoir autodestructeur et rabaissant, réduisez ce pouvoir jusqu’à le neutraliser complètement, éliminez ces détritus psychologiques de votre vie. Désapprenez ce qui vous limite, éliminez toutes restrictions qui vous dévalorisent, qui vous empêchent de vous réaliser, car cette prise de conscience ne pourra qu’avoir un effet bénéfique sur vous. Brisez les chaînes de votre dépendance, dévictimisez-vous par le simple geste de l’écriture. Une autothérapie comme celle-ci vous libère d’un stress inutile, ne coûte rien, respecte votre rythme et peut être tout aussi efficace. Vous pouvez demander à quelqu’un d’autre de faire votre grand ménage, mais vous seul connaissez les racoins. Changez ensuite vos façons de penser en vous opposant positivement à celles qui vous paralysent littéralement. Vous devrez répéter plusieurs fois cet exercice avant d’obtenir des résultats qui se maintiendront. Les vieux réflexes reviendront reprendre leur nid. Dits-vous qu’à force de répéter cet exercice, l’éboueur viendra à passer. Un petit pas à la fois, une petite victoire à la fois sur soi-même vaut beaucoup mieux qu’une victoire sur les autres. Apprenez à vous connaître, développez votre curiosité intellectuelle par ce moyen. Entrainez-vous à mettre les bons mots sur les pensées qui vous font vivre des émotions désagréables et remplacez-les progressivement par des émotions agréables, par ce que vous voulez vivre en changeant votre pensée et vous obtiendrez assurément un résultat différent.

 

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Pendant des années, j’ai étudié toutes sortes d’approches toutes aussi efficaces les unes que les autres, lorsqu’on les met en pratique, lorsqu’on s’y met vraiment. Je me suis aussi aperçu, avec le temps, qu’elles s’équivalaient toutes dans le sens que je réalise que chaque personne pouvait parvenir aux mêmes résultats, peu importe l’approche, avec de la persévérance en autant qu’elle lui convienne. Pour quelqu’un de déterminé, de sérieux, prêt à passer à l’action, oui, s’il parvenait à la mettre sérieusement en application et s’y entraînait, il obtenait des résultats dans la mesure où il s’impliquait. Et c’est ce qui faisait la différence, d’une personne à une autre, et expliquait pourquoi certains en obtenaient et d’autres pas. Ce qui faisait la différence, ce n’était pas ces approches, mais comment le mettre en pratique. La personne qui comprenait le « comment le mettre en pratique » était vraisemblablement quelqu’un qui avait compris le pourquoi. Pourquoi elle avait décidé de faire ce qu’elle voulait faire. C’est comme si le comment ne donne pas de résultat concluant sans un pourquoi bien défini. Il est l’élément motivateur qui fait toute la différence.

On ne peut véritablement passer à l’action et s’avérer efficace à la fois sans que cela aie du sens nous. Passer au comment sans s’être vraiment demandé la vraie question : Pourquoi je ferais ça, pourquoi je veux ça? Oui, pour quelle raison je ferais telle ou telle chose, ceci et cela.

Lorsque j’en ai pris réellement conscience, j’étais dans un cerveau collectif ou l’un des membres qui se nomme comme moi, Michel, me demandait : « Mais pourquoi fais-tu ça Michel? » en me signalant le coaching. Je lui ai répondu, de façon non-précise, que c’est parce que j’aime aider et par signe de reconnaissance et de gratitude. À ce moment, j’étais face à un dilemme qui me remettait en question par rapport à mon rapport à l’argent et j’étais horrifié rien qu’à l’idée de devoir commencer à me vendre. Je n’arrivais pas à passer à l’action, la vente m’arrêtait. Je m’interrogeais donc sur le fait que mon pourquoi n’était sûrement pas suffisamment motivant pour moi. C’est bien beau la vertu, mais ce n’est pas une raison qui fait de sens pour moi pour m’inciter à plonger, pour solliciter en plus! Tout cela pour avoir un peu plus de temps avec ma blonde, ma fille, mes chiens, et voyager, m’amuser.

C’est alors qu’en entrant dans la maison, mon premier réflexe était d’aller voir notre chatte Opale qui était malade, je l’ai pris aussitôt dans mes bras et j’ai senti un soulagement lorsque j’ai réalisé qu’elle avait pris du mieux et qu’elle se rétablissait. C’est alors que j’ai réalisé que ce n’est pas que j’aime aider, c’est que je me sens utile. Mais encore en quoi est-ce que cela fait du sens pour moi? Et voilà que mon enfant intérieur, en gémissant plus fort intérieurement, me siffle tout bas à l’oreille : « Tu aurais aimé ça, toi aussi, Michel qu’on prenne soin de toi lorsque t’étais tout petit ». Probablement que je ne serais pas aussi hypothéqué aujourd’hui. Mon conflit intérieur se manifestait par opposition, d’un côté, avec mon sentiment d’être utile, preuve que ce qu’on a le plus à donner est ce qui nous a le plus manqué, puis de l’autre, ma peur d’être rejeté. Alors comment voulez-vous, avec un pourquoi aussi piteux, que je passe à l’action? D’un côté, j’étais motivé par un désir d’aider les gens et de l’autre, j’avais peine à communiquer à faire valoir mon point de vue de peur d’être rejeté.

Une fois le conflit réglé, mon pourquoi fut clair, il avait du sens pour moi, je sentais la motivation comme effet de levier pour m’aider à me presser d’agir. Alors si vous voulez savoir pourquoi je fais cela, c’est pour me sentir utile, voire même aimé et aimer à mon tour en redonnant ce que j’aurais aimé avoir plus jeune. Je fais la paix avec mon passé et redeviens par conséquent mon propre père, ma propre mère.

Pourquoi et non comment : Avez-vous déjà remarqué la quantité de personnes qui passent leur temps à apprendre comment faire? Et une fois qu’elles l’ont appris, elles n’accomplissent que très peu de choses avant de se remettre à chercher un nouveau comment faire. Et dès qu’elles ont maîtrisé cette dernière façon, quelqu’un arrive avec un nouveau comment faire. Dans tous les domaines, la compétence technique est certainement nécessaire, mais la clé de l’utilisation du savoir, c’est de savoir pourquoi. Toutes les grandes organisations de notre pays et les vies exceptionnelles que rapporte l’histoire se sont bâties à partir d’un. Vous pouvez bien enseigner à quelqu’un comment faire quelque chose, mais ceci n’assure pas qu’il le fera. Mais laissez-le découvrir le pourquoi et il apprendra le comment malgré tous les obstacles qui s’opposeront à lui. La clé n’est pas comment vivre, mais pourquoi vous vivez. Poussé par cette motivation, vous continuerez de vous développer.

Charles E. Jones

Lorsqu’on étudie les différentes facettes et moyens de passer à l’action, il s’avère donc que le savoir-faire en absence du pourquoi, est infertile. En somme, c’est le savoir-faire qui vous permettra de prendre une décision qui engage et qui vous motivera au point d’être déterminé à atteindre votre objectif, mais il se fera lorsque le pourquoi aura été trouvé. C’est ce qui vous engagera à passer à l’action, parce que c’est ce qui vous permettra d’intégrer l’information. Pour être en mesure de prendre une décision qui vous engage, vous devez savoir pourquoi vous voulez le faire, ensuite vous obtenez votre effet de levier pour vous permettre de passer à l’étape suivante : le comment.

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