Image crédit : pixabay.com

J’ai fait le choix et me suis engagé à accorder plus d’importance aux relations saines et constructives, à la croissance et l’épanouissement intérieurs, aux valeurs reliées à cela plutôt qu’à celle de la performance ou celles de la consommation et de la distraction qui nous éloignent de nous-mêmes. Je ne suis pas les tendances du monde extérieur, mais l’influence de mon monde intérieur. Comme ça, je n’apprends pas à m’éduquer pour survivre, mais pour être.

J’ai été confronté comme tout autre coach, thérapeute, formateur et travailleur du bien-être à faire un choix judicieux, soit de travailler pour une entreprise ou m’installer comme travailleur autonome, soit afficher mes couleurs et me faire suffisamment confiance pour me lancer.

Après avoir déjà fait une faillite commerciale et y avoir entraîné ma famille, avec du recul, je me trouve tout de même courageux d’avoir osé cette fois-ci, une fois de plus. J’avais lu je ne sais plus où que plus d'une personne sur quatre souhaite créer un jour sa propre entreprise et pourtant, regardez autour de vous, bien peu passent à l'action! Tant et aussi longtemps qu’on n’a pas été mis à l’épreuve, on ne peut vraiment savoir ce qu’on a dans le ventre. Nos valeurs changent et le goût du risque devient de plus en plus une condition fondamentale à notre capacité au bonheur. Dans la mesure où j’ai été capable d’apprendre de mes erreurs, de les transformer, j’ai pu progresser et évoluer. J’en suis maintenant à ma 12e année que j’ai pignon sur rue en coaching personnel. Mes épreuves se sont révélées être plus précieuses à retenir que mes réussites elles-mêmes parce que je n’ai presque rien appris de mes réussites comparativement à ce que j’ai appris de mes expériences d’entraînement.

Mais ce n'est pas tout d'avoir osé créer coaching Soleil de vie,thérapie d'épanouissement personnel ,les Éditions Soleil de Vie et d’avoir édité une douzaine de livres et trois autres à venir. Dès que c'est réalisé, bien d’autres questions se sont posées ensuite : Comment faire venir les clients? Comment développer mon activité? Comment parvenir à me garder du temps pour moi et ne pas être au travail 24h/24, 7 jours/7 puisque j’ai aussi un autre emploi pour rejoindre les deux bouts? Comment parvenir à faire plus ce qu'on aime et moins de ce qu'on aime moins?

Ces questions, et d'autres, je me les suis posées. Elles ont même failli, je l'avoue, m'amener à douter de moi. Je me demandais sérieusement si j’avais fait le bon choix en m'installant en indépendant. Avoir su ce que je sais aujourd’hui, jamais je me serais lancé, non jamais compte tenu de tout le travail que cela demande. Le seul travail de consultation comme tel est à peine 25 % de mes occupa­tions dans ce projet, 75 % du temps restant doit servir à faire venir l’eau au moulin et pour cela je ne suis pas payé. Pour tout ce beau travail autour non plus. Je me suis lancé sans vraiment savoir dans quelle galère je m’embarquais. Je continue de faire ce que j’aime le plus au monde malgré tout, apprendre de mes erreurs, apprendre à vivre à l’imparfait. C’est pour moi la preuve irréfutable que c’est en apprenant à aimer ce que je fais dans la vie que je suis parvenu à faire ce que j’aime. Je ne me suis jamais senti obligé de faire des choses que j’aimais moins et même pas du tout, dans la mesure où elles pouvaient contribuer à la réalisation de mes souhaits les plus sincères. Tout ce que je fais maintenant a un sens pour moi, quoi que ce soit que je doive faire pour y parvenir.

L’écriture m’a amené à penser autrement et différemment, ce qui m’a permis également de parvenir à penser par moi-même. C’est ce qui donne un sens à ma vie maintenant et qui me permet de passer à l’action ensuite. C’est ce qui fait que j’ai une vie et que j’ai les deux pieds en plein dedans. C’est ce qui me donne l’impression que mon existence est bien remplie. Je me sens utile, je ne fais qu’un avec l’univers depuis. La seule façon qui m’a été révélée et que j’ai retenue parmi toute comme étant la plus importante parmi elles et que je me suis faite mienne, est que pour réussir tout ce que j’entreprendrai, je devrai d’abord permettre aux autres de réussir ce qu’ils entreprennent.

 

Quel extraordinaire aveuglement que de vivre sans chercher à savoir ce que nous sommes.

Pascal

Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn