L’évolution au niveau spirituel consiste néanmoins à prendre certains risques, à faire certains sacrifices qui comportent une certaine remise en question qu’on le veuille ou non. Aujourd’hui, avec mes yeux d’adulte, je considère plutôt que ce sont des choix que j’ai faits. C’est ce qui explique aussi que je me retrouve devant le fait accompli, qu’au fur et à mesure que j’évolue, j’ai de plus en plus besoin d’espace et d’air pour respirer, de temps pour moi, de solitude et de silence.

C’est une nécessité pour devenir une bonne personne. Plus je deviens une bonne personne, plus je suis appelé à me détacher, à me retirer de ce qui m’en éloigne.

Alors, oser est un choix qui s’avère être particulièrement difficile à faire dans l’ensemble parce qu’il fait de nous des êtres situés dans une catégorie à part et qui semble par-dessus tout être une menace pour les autres. Aux dires de quelques uns, cela les fait se sentir coupables ou pas O.K. au lieu de se sentir responsables comme il se devrait. Les gens ont aussi une forte tendance, et j’en suis témoin, à réagir plutôt qu’à passer à l’action par rapport à ce qu’ils pourraient plutôt éliminer comme toute source de remord, par le pardon par exemple. C’est sûr que ce n’est pas toujours évident, on n’a qu’à penser à Jésus qui a osé.

Par contre, l’histoire dit aussi qu’on l’a crucifié pour ne pas avoir à porter le poids de la responsabilité que nécessite d’être une bonne personne, ou de composer avec ce qu’on appelait dans le temps le péché. Opter pour oser se situer par rapport à ce qui est bien, plutôt que de se situer par rapport à la notion de péché ou de culpabilité qui vient plutôt de l’extérieur, plutôt que de se situer par rapport à ce qui vient de l’intérieur.

Il est bien plus facile de cataloguer quelqu’un d’illuminé plutôt que de se regarder et de voir ce que je peux changer dans ma vie afin de m’améliorer. Il est bien plus facile de dire que tous les médecins ont tort ou qu’ils se sont sûrement trompés plutôt que de changer son alimentation. Le côté facile, c’est d’opter pour une culpabilité déraisonnable qui provient de l’extérieur à soi, plutôt que d’opter pour le côté le plus difficile de composer avec la culpabilité raisonnable qui provient de soi.

Soyez bon et soyez responsable et vous n’aurez plus d’occasion de vous sentir coupable de quoi que ce soit. Il y a donc des inconvénients à être bon comme l’écrivait Mark Twain : « Soyez bon et vous serez solitaire. »

Mère Térésa aussi parlait à sa façon du meilleur de soi même :

• « La personne humaine est irrationnelle, illogique, centrée sur elle-même : peu importe, aime-la.
• Si tu fais le bien, on dira que tu le fais par égoïsme et pour en tirer profit : peu importe, fais le bien.
• Si tu veux atteindre les buts que tu t’es fixés, il y aura toujours quelqu’un pour t’en empêcher : peu importe, poursuis-les.
• Le bien que tu fais sera peut-être oublié demain : peu importe, fais le bien.
• Ton honnêteté et ta sincérité te rendront vulnérable : peu importe, sois honnête et sincère.
• Tout ce que tu bâtis peut être détruit : peu importe, bâtis.
• Les personnes que tu auras aidées ne t’exprimeront peut- être pas de gratitude : peu importe, aide-les.
• Tu donnes le meilleur de toi-même aux autres et ils te lancent des pierres : peu importe, donne le meilleur de toi- même.»

Mère Térésa

Alors afin de pouvoir oser, vous devrez vous situer par rapport à votre culpabilité à savoir si elle est raisonnable ou déraisonnable.

Déraisonnable par celle qui provient de l’extérieur, comme par exemple, celle qui provient de la notion de péché émise par la religion, par le contexte d’autorité émise par la famille ou à l’école, aussi par les amis ou le travail. Toute cette pression imposée qui est non pas seulement de la culpabilité, mais elle est aliénante, ce qui fait qu’elle est déraisonnable.

Donc nous pouvons, en nous affirmant, ne plus nous laisser atteindre par celle-ci. Ce pouvoir que l’on donne aux autres, on doit se le réapproprier et l’utiliser à des fins plus constructives, comme gérer celle qui est plus raisonnable en soi et qui somme toute nous appartient.

Ensuite, identifiez vos culpabilités raisonnables par celle qui vient de l’intérieur, ce sentiment de culpabilité qui me dit que j’aurais donc dû, si j’avais su avant, j’ai peut-être exagéré, j’aurais dû y aller plus calmement, je devrais peut-être m’excuser, ai-je été méchant?

Puisque celle-ci peut donner du sens, et il est raisonnable que celle-ci puisse donner du sens, et il est raisonnable que celle-ci mène à la réflexion et à des pistes de solutions. Celle-ci m’appartient et je peux en faire ce que je veux, comparativement à l’autre qui ne m’appartient pas. Je ne dois surtout pas la garder en moi, je dois l’exprimer afin de pouvoir donner le meilleur de moi.

Vous connaissez sûrement l’expression courante qui dit que vous étiez là au bon moment, au bon endroit; le « timing » favorable était présent vous propulsant tel un tremplin droit vers vos objectifs si convoités. Ces moments de synchronicité dans ma vie ont été agréables. Ce que j’y ai vécu à ce moment, de par les gens et les événements, parlait de lui-même et cela parlait si fort que je ne m’entendais plus penser!

Une présence se faisait non seulement sentir mais elle se faisait insistante. Tout à coup, toutes les portes s’ouvrent devant vous, tout devient alors possible, ce moment magique et épeurant à la fois puisqu’il tend à vous sortir de votre zone de confort. Il y a là une force qui se déploie autour de vous en vous.

Cette énergie qui se meut à l’extérieur comme à l’intérieur de moi me permet de participer à l’élaboration d’un plan universel, de collaborer de par ma mission de vie à un rêve collectif de contribuer par ma juste part à un projet de vie revitalisant et énergisant.

Le professeur Carl Gustave Jung, psychiatre suisse et fondateur de la psychanalyse avec Sigmund Freud, estimait que ce que l’on considérait comme des coïncidences n’en étaient pas à ses yeux. Il en allait tout autrement puisqu’il était convaincu même si, parfois, ses travaux l’amenaient sur des sentiers parsemés d’embûches et d’incompréhension au sujet des mystères de la psyché humaine.

Son questionnement l’a conduit, entre autres, à se dissocier de Sigmund Freud. Il a dédié une grande partie de sa vie à tenter de découvrir et d’expliquer ce qu’il appelait alors la synchronicité. Il croyait vraiment que le principe de cause à effet se manifeste entre la matière et l’homme. Ce langage peu commun lui valut tout de même la prospérité même si ce n’était pas ce qu’il recherchait.

La réussite ou le succès que la prospérité laisse présupposer se mesure dans la capacité qu’un individu a dû mettre en œuvre afin de développer l’équilibre des domaines de sa vie, du sentiment d’unité et d’harmonisation d’entre son corps, son mental et son esprit ou âme puisqu’il en est la résultante.

Par contre, elle est relative, comme le dirait Einstein, dans le sens qu’on ne peut évaluer, quantifier, juger avec exactitude à quel degré d’équilibre ou à quel degré vous êtes lié par un sentiment d’unité dans les composantes de votre personnalité. Mais pourquoi est-ce nécessaire de développer ces qualités, ne pourrait-on pas arriver au succès autrement?

On peut parvenir à un succès qui ne nous est pas véritablement prédestiné, je parle ici d’une réussite en relation avec son chemin de vie, qui implique donc de s’être a priori choisi. Ces qualités qu’on acquiert par une volonté, un courage, une persévérance à toute épreuve, où on parvient à se mettre sur la même fréquence énergétique que l’univers jusqu’à l’infini.

Puis, tout à coup, des coïncidences, des hasards aux dires de quelques uns, se manifestent quotidiennement. Un rapport de force entre l’homme et la matière se crée laissant place à l’imagination et la réalisation de ces plus grands mystères n’ayant toujours pas, à ce jour, été résolus ou expliqués.

Je fais partie de ces gens qui ont vécu cette expérience, à qui il a été permis de communiquer avec la nature de toute chose simplement en aiguisant ses aptitudes à écouter de tous ces sens.

Tous les éléments, toute cette grande famille contribue à notre réussite à nous comme à tout autre élément tel que le règne animal qui donne un sens nouveau à la vie, le règne végétal qui est l’essence même de la vie, le règne minéral quant à lui qui est la source de la vie et pour le règne de nous, les humains, qui avons une mission, un rôle à jouer dans cette grande famille qui en est une de conscience.

La conscience s’acquiert par l’intégration et le respect de ces règnes qui, eux, répondent de l’accomplissement d’une conscience universelle. Cette conscience permettra de décoder les mystères, ce qui a engendré la vie, le tout orchestré par une synchronicité entre chacun puis, inévitablement, cela conduit à la prospérité, à la magnificence de la beauté de la vie.

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