Pourquoi tous ces outils, tout cet attirail ? Sommes-nous menacés de part et d’autre ? Si oui, par quoi ? Je nommerais les énergies grises et noires pour exprimer l’énergie négative agissant à notre insu et qui sévit et touche particulièrement l’ensemble de ce qu’on peut appeler la vie ordinaire qui devient de plus en plus normale dans le sens qu’elle ne répond pas aux aspirations de quelqu’un qui veut être seulement bien.

Nous assistons présentement, et de plus en plus, à la dégénérescence de l’espèce humaine et de presque tout ce qu’elle touche sans que ce que soit vraiment ce qu’elle veuille.

D’une part, il y a ceux qui en souffrent directement et, d’un autre côté, il y en a d’autres qui cherchent à atténuer l’impact et les conséquences de l’effritement des valeurs, qui cherchent à éponger tout cela.

Alors, on cherche des solutions, mais on tourne en rond. On court après sa queue comme un chien sauf que nous, nous n’éprouvons pas de plaisir à le faire. Nous sommes tous plus ou moins affectés par ce qui se passe dans le monde où que nous nous trouvions.

En fait, cette inaptitude à vivre est en train de gagner du terrain et si vous lisez ce livre, c’est que vous faites partie de la solution, que vous êtes disposés à contrer d’abord dans votre vie cette inaptitude à vivre.

Cela s’explique et se vit dans les concepts de la vie ordinaire, dite normale, qui est d’abord centrée sur l’extérieur de soi, qui est acquise dans la normalité de la masse qui s’accommode bien de cette vie, bien qu’elle soit toujours insatisfaisante.

Paradoxalement à cela, existe la vie extraordinaire qui elle sort de la norme de la masse et s’aventure droit devant, la joie au cœur, face à l’adversité puisqu’elle la suscitera bien malgré elle. C’est la joie d’être libre de toutes peurs que le concept de la vie ordinaire tant à soutenir.

Ce qui explique qu’une vie dominée par les peurs est une vie insatisfaisante. Les valeurs qu’une vie ordinaire prône sont centrées sur l’extérieur, donc matérialistes, carriéristes, centrées sur l’image, sur la personnalité, sur ce que nous prétendons être.

Le concept de la vie extraordinaire est centré sur des valeurs intérieures que l’on s’accorde, plus profondes tel que l’amour, la joie, la foi, la paix, l’harmonie, etc. Tout commence par soi. Dites-moi comment vous vivez votre vie ordinaire et je vous dirai comment vous vivrez votre spiritualité ou votre vie extraordinaire.

De cette vie, vous serez animés d’une essence qui, elle, satisfera votre soif insatiable de vouloir être bien dans votre à peau, de vouloir évoluer. C’est aussi dans le monde que cela commence. Même si l’on cherchait à méditer les yeux fermés pour fuir nos responsabilités ou le désordre du foutoir dans lequel nous vivons. Il n’en demeure pas moins qu’il y a encore du monde qui souffre. Notre attitude déteint d’une manière ou d’une autre sur l’humanité.

Dans ce discours, il n’est aucunement question d’être défaitiste, mais de réaliser et se conscientiser sans jouer à l’autruche à l’égard de l’importance de prendre chacun ses responsabilités. Ce qui importe vraiment est que cela se fasse. L’effet d’entraînement jusqu'à la prise de conscience collective peut faire changer les choses.

Par contre, il n’y a que quelques individus dans l’histoire de l’humanité qui ont permis que les choses changent. On n’a qu’à penser à Gandhi, Nelson Mandela, Martin Luther King… Cette responsabilité de revalorisation de l’humanité que nous avons est nôtre et vitale parce qu’elle a un impact sur notre qualité de vie.

Contrer cette énergie noire et grise consiste tout simplement à projeter un peu de lumière sur elle en posant, au quotidien, des petits gestes qui pourraient nous faire voir la vie autrement et différemment. Personne n’est vraiment à l’abri de se faire emporter par cette vague de dégénérescence sur l’océan de la vie.

En fait, le monde ne peut se satisfaire d’une vie ordinaire lorsqu’on ne peut être heureux, avec une vie comme celle-là, basée sur des valeurs superficielles, éphémères ou passagères. Seulement meubler l’espace-temps, manger et se loger ne suffit pas pour être satisfait. Il y a des énergies dites invisibles et parce qu’on ne les voit pas, qu’on ne les touche pas, elles n’existent pas !

Et pourtant, elles sont entièrement responsables du bonheur de chacun(ne), telle une émotion, une pensée, la foi, l’amour des uns pour les autres. Toutes ces énergies existent vraiment. Même si elles ne sont pas perceptibles, nous les ressentons intérieurement et cela suffit pour faire croître en nous une conviction absolue qu’il y a quelque chose.

Lorsqu’on ne ressent plus cette énergie, il y a dégénérescence des valeurs essentielles qui nous maintiennent en – vie.

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