Ma vie, à pas de tortue, s’est déroulée lentement mais sûrement vers mes idéaux. Cela ne m’a demandé que de faire un effort modéré et soutenu, de pas à pas comme la tortue ménage ses énergies.

D’abord parce qu’elle sait comment l’énergie est précieuse et aussi parce qu’elle sait que c’est elle qui lui permettra d’aller jusqu’au bout, petit train va loin. La tortue est douée d’un instinct naturel qui lui permet de retrouver l’endroit exact où elle est née.

Avant de savoir où elle s’en va, elle sait exactement d’où elle vient. De cette façon, je suis arrivé à destination sans trop de problème. Je ne dis pas que je n’ai pas eu de problèmes, puisqu’une tortue a tout de même sa carapace pour se protéger, non mais, farce à part, de cette façon je suis parvenu à des choses que je croyais inaccessibles au départ.

Mais en faisant mon petit bonhomme de chemin, en contemplant la nature autour de moi, j’ai commencé à voir les montagnes autrement et différemment ou les obstacles, si vous préférez. La tortue fut, pour moi, une leçon de vie.

Une montagne, ça se déplace à pas de tortue. Une roche à la fois, on finit par y arriver, il s’agit d’être patient. De toute façon, ce mode de vie nous enseigne la patience notamment lorsque nous savons que, ainsi, nous persévérons et nous y arrivons assurément tout en cultivant notre détermination.

D’abord, il s’agit de cibler son objectif, de le garder en mémoire. Décortiquez votre objectif en petits buts à atteindre, ensuite posez un petit geste à tous les jours dans cette direction, un but à la fois, à pas de tortue, un pas à la fois, une journée à la fois. C’est aussi simple que cela.

L’écriture sera un moyen pour mettre en pratique ce mode de vie « à pas de tortue ». Il vous aidera à maintenir le cap vers votre objectif, à vous stimuler, à vous encourager à faire les actions et ce, tout en cultivant, jour après jour, votre moment présent et votre épanouissement personnel.

En règle générale comme la tortue, lorsque nous produisons trop d’énergie, nous nous épuisons puis cela nous entraîne peu à peu vers le bas-fond, tandis que si nous n’en produisons pas suffisamment, comme la tortue, nous nous enfonçons encore plus profondément. Trop c’est comme pas assez.

De cette façon, la tortue produit juste assez d’énergie qu’il lui faut pour maintenir le rythme longtemps, très longtemps. Les échecs ont toujours été marqués soit par trop ou pas assez d’effort.

Donc un équilibre de vie à tous les jours en se supportant quotidiennement mentalement, émotivement et psychiquement est souhaitable. Il est aussi possible d’atteindre un équilibre en se respectant en respectant ses limites, en étant soi même sans plus ni moins que ce que nous somme en réalité.

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