Imaginez la vie sans adversité, le hockey, le soccer ou n’importe quel autre sport d’équipe sans le spectacle que nous offre l’équipe adverse, la compétition. Plus d’équipe adverse qui nous permette de nous améliorer. D’après vous, à quoi d’autre l’adversité pourrait-elle servir, dites-moi à part nous abattre?

Elle fait monter l’adrénaline dans le plafond après une victoire ou une défaite crève-cœur, elle agrémente notre journée comme elle peut la jeter par terre. Aussi négative puisse-t-elle le laisser croire, cette énergie peut facilement être transformée en énergie positive si nous parvenons à percevoir vraiment l’adversité comme étant un moyen de se dépasser soi-même.

Chaque événement peut devenir une opportunité en or pour nous permettre de grandir et être extrêmement constructif dans notre désir de vouloir atteindre un objectif. L’adversité n’est pas là pour nous éteindre, quoiqu’elle puisse être très confrontante à certains égards, elle nous révèle malgré tout notre bon vouloir, notre volonté de fer.

Donc, elle y est aussi pour former notre détermination à vouloir vraiment quelque chose, pour nous permettre de nous dépasser sans cesse vers une réalisation soutenue et motivante. S’il n’y avait pas de ces gens qui nous disent : « tu ne réussiras pas, qu’est-ce que tu as pensé idiot, abandonne, tu prends un risque inutile, ça te donne quoi de faire ça? », etc. Nous n’aurions pas à nous dire du très fond de notre intérieur : « Je vais leur montrer de quel bois je me chauffe, à quel point ils ont tort, je vais leur montrer en fait jusqu'à quel point je suis réellement motivé à faire arriver les choses que je désire, peu importe ce qu’ils peuvent penser ou dire si ce n’est que du négatif. »

J’ai le choix d’en faire ce que je veux, de faire basculer l’opinion de mon côté tout en gênant l’adversité, de cet échec, de ces paroles blessantes, de ces attitudes déconcertantes, de ces expériences de vie toutefois sur le coup enrageantes mais combien stimulantes si on se retourne de bord pour foncer droit vers l’adversité et puis voilà se dire, en fin de compte, que la partie est commencée et qu’on va avoir beaucoup de plaisir à y jouer et encore plus à y gagner.

Imaginez la vie tout en blanc, on parle tous la même langue, toutes les maisons sont semblables, nous sommes tous habillés de la même façon, nous mangeons de la moulée seulement, un seul modèle de voiture, tout serait ordinaire et normal, et je me retiens pour ne pas dire plate!

L’adversité agrémente nos journées de façon inattendue et surprenante bien souvent, j’en conviens, mais c’est pour faire ressortir notre spontanéité, notre vivacité d’esprit, notre créativité, notre originalité, notre façon bien à nous de démontrer que nous sommes uniques. Pour cela, nous devrons nous habiliter à sortir du trafic pour penser, pour être en mesure de retrouver notre calme, de respirer par le nez le temps que la poussière retombe.

Certains prennent une marche, d’autres partent en vélo ou vont courir; ce qui importe, c’est de savoir à qui allez-vous donner ce pouvoir? Aux autres ou à vous? À qui aura-t-elle profité cette escapade? Habituellement, lorsque vous le faites pour vous, vous en ressortez gagnant et ce, même dans la défaite.

Notre corps à lui seul est formé pour contrer l’adversité. Nous avons tout ce qu’il faut pour y parvenir et notre corps en est un exemple parfait. Il est un battant, il écarte bon nombre de maladies, de contagions, en commençant d’abord par notre peau qui est un véritable mur de renfort contre toute intrusion. On pourrait penser ensuite aux acides gastriques, le mucus des voies respiratoires, les globules blancs dans le sang, notre système immunitaire et j’en passe.

Sans qu’on ne s’en rende vraiment compte, nous combattons sans cesse pour notre survie tout comme notre ego réagit instantanément face à une peur. Nos mécanismes de défense face à l’envahisseur sont toujours en place, par contre ce ne sont pas eux qui doivent mener à bien cette tâche, c’est à vous d’y voir, c’est vous le patron.

Tout dépend de ce que vous allez décider de faire face à l’adversité, car elle peut aussi vous rendre malade si vous ne vous écoutez pas, si vous ne vous respectez pas, si vous ne vous écoutez pas, si vous ne vous aimez pas, toutes autant de nobles causes qui méritent de se battre. Même si vous ne le voulez pas, ce sera plus fort que vous, c’est inné en vous à moins que vous l’éteigniez et vous par la suite. Alors osez, oui osez!

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