L’importance de se choisir s’exprime, entre autre, à travers nos conditionnements, dans nos rapports avec la mort comme avec la vie, l’énergie et l’univers. Ces rapports, à force d’être répétés, nous ont soit entraînés à nous protéger et à nous endurcir, à devenir plus coriaces, à devenir de vrais colosses de l’opposition ou à devenir celui que nous aspirons à devenir lorsque nous nous choisissons.  

Qu’on le veuille ou non, avec les années, nos conditionnements bienfaisants ou non se sont cristallisés préalablement par des odeurs de médicaments qui nous épouvantaient par des souvenirs douloureux par la noirceur qui nous a effrayés à glacer le sang lors d’une marche dans le silence et la pénombre de la nuit. Ces signaux avertisseurs constituent nos moyens de défense, notre instinct de survie qui réagit subitement et hostilement provoquant dans le corps des crispations, des raidissements physiques qui font que nous devenons tendus, crispés et stressés dans cet état.

Alors, comment changer ces conditionnements désuets pour un autre qui ferait en sorte que nous relâcherions et serions plus détendus par rapport à ce qui s’en vient ? Ces réflexes automatiques peuvent, par un entraînement assidu et divers outils utilisés en coaching comme l’auto observation et le journal intime, être remplacés par d’autres suggestions programmées qui auront été répétées par des actions qui, progressivement, remplaceront l’ancien réflexe conditionné.  

D’abord, l’auto observation s’avère être essentielle pour savoir ce que nous voulons transformer dans notre vie. Pour identifier ce conditionnement, la connaissance de soi est nécessaire, sinon nous demeurons inconscients et à la merci de nos conditionnements irraisonnés.

Depuis des siècles, nous nous transmettons ces vagues de peurs, de résistance, d’appréhension qui font en sorte que ces conditionnements sont plus difficiles à changer, car ils sont ancrés si profondément dans les mœurs des gens qu’on a peine à savoir d’où ils proviennent et à qui ils appartiennent. Ces réflexes de peur ancestrale, qu’ils se manifestent en préjugés, en critiques, en sexisme ou racisme dans nos rapports à l’autre ou à l’argent, sont tous autant qu’ils sont des entraves gênantes de l’action. Ils nous limitent et nous empêchent d’atteindre nos buts et objectifs. Nous avons tous le pouvoir de changer nos perceptions.

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