En métaphysique, par opposition à la connaissance pour de la connaissance, on doit se ranger plutôt du côté de la praxis. C’est-à-dire de mettre en pratique, d’intégrer l’apprentissage dans un but bien précis, de donner un sens à cette résonance métaphysique en soi. L’expérimentation doit être vécue en profondeur.

Cependant elle ne doit pas être faite dans une intention d’accomplissement qui s’articule autour de l’ego ou de la personnalité, mais plutôt reliée à l’âme, à l’énergie qui nous anime et nous incite à passer à l’action. Pour savoir si notre but est bien orienté, il ne s’agit que de se demander si notre but est à connotation universelle.

Par exemple, prenons le thème de la souffrance parce qu’habituellement lorsque nous souffrons, nous serions portés à dire que nous sommes dans un état égocentrique. Eh bien détrompez-vous, nous parlons ici d’un terme universel parce que cela concerne tout le monde. Ce mal est répandu, tout le monde est touché par la souffrance de près ou de loin. Elle peut être explorée de façon tout à fait personnelle, cela n’empêche en rien qu’à cause de sa souffrance, un individu pourra dorénavant comprendre et sympathiser davantage aux souffrances des autres.

Même si la personne souffre présentement et est affectée par sa propre souffrance, cette souffrance est universelle, elle n’est pas seule à souffrir ainsi.

Par ce lien universel, des personnes ayant subi, comme d’autres, les même préjudices ou événements plutôt signifiants dans la vie se sentent déjà plus en mesure de les contrer par un rapport de force ; pensons aux alcooliques, aux narcotiques, aux outre mangeurs anonymes, etc. ils sont renforcis par une force, un courage égrégore qui leur permet d’avoir accès à une autre dimension de leur réalité qui, elle, est énergisante due au fait qu’elle est universelle.

Vivre, c’est apprendre et évoluer sans cesse. Plus on évolue, plus notre être prend de l’expansion au niveau énergétique et se matérialise dans la réalité. Le processus d’évolution porte notre être à prendre de plus en plus d’expansion et d’ouverture sur l’univers.

On se doit de surpasser la matière, notre nature sauvage, pour être présent à une autre dimension et ainsi s’élever à une conscience suprême. On se doit de dépasser la connaissance, le mental pour accéder, sans les délaisser, à un niveau supérieur et ainsi de suite.

C’est en répondant à ses envies, à ce qui nous permet de rester en vie par de l’avoir ou du faire jusqu’aux besoins de l’être que nous évoluerons ou élèverons notre taux vibratoire énergétique qui nous permettra de prendre de l’expansion dans nos relations. Plus nous sommes conscients et répondons à ces en-vies, plus nous nous élevons d’un niveau de conscience plus élevé, plus notre champ énergétique prend de l’expansion.

Notre plan d’âme n’est pas d’être plus performants et ainsi produire davantage, mais de répondre à nos besoins et désirs ardents, de là l’importance de les reconnaître. Nous nous identifions d’abord à notre corps et priorisons nos besoins à ce niveau : j’ai faim, j’ai soif, j’ai froid. L’on se soucie de ce qu’on peut avoir l’air ? On doit se faire coiffer, acheter des vêtements, etc. La relation commence avec notre corps, nous sommes pressés par le temps à devoir répondre d’abord à nos besoins vitaux.

Le mental fait partie du corps et lui, il est extrêmement difficile à satisfaire. Son bavardage incessant est parfois aliénant parce qu’il s’identifie à ce que je prétends être, d’après ce que j’ai appris. Le mental, alias l’ego, a la tâche de nous protéger, ce qu’il prend très aux sérieux.

Ce qu’il protège n’est pas moi mais l’image que je projette et qui lui permet de s’intégrer et d’obtenir ce qu’il veut.

Ensuite notre relation semble vouloir prendre de l’expansion et s’étendre autour de nous, à l’extérieur de nous, vers la parenté, les amis, les collègues de travail et autres. Après, selon notre degré d’évolution nous prenons de l’expansion aux niveaux des relations en entretenant une relation avec soi-même en son intérieur. Eh combien rares sont ceux qui s’y investissent vraiment.

Alors, c’est ce sentiment qui nous amène à prendre de l’expansion au-delà du je, une relation intérieure en communion avec la nature, avec l’univers, puis à un autre niveau de conscience dans nos relations avec les autres. Dans le sens que l’on s’intéresse vraiment à la personne, à ce qu’elle est à l’intérieur et non à ce qu’elle a l’air physiquement, à ce qu’elle possède ou à ce qu’elle fait dans la vie, à qui elle est véritablement bien au-delà de ce qu’elle prétend être.

Nos relations sont un moyen qui nous permet d’apprendre, qui nous permet d’approfondir et d’explorer toutes les avenues possibles afin de nous permettre de grandir à divers plans de vue jusqu’ à une dimension universelle.

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