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Mes pensées

Demander de l’aide

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Michel Roy
Mes pensées
11 décembre 2017
Affichages : 50347

Demander de l’aide

S’il n’est pas soutenu par un tuteur, le jeune arbre se courbe facilement.

Proverbe chinois

Image crédit : pixabay.com

Une autre fleur ne peut amener une autre fleur à s’épanouir à moins qu’elle l’incite par son exemple à reconnaître son droit à l’épanouissement, son droit à la vie, de reconnaître la pensée germe en elle, l’essence première qui lui suggère de s’épanouir, de suivre la vie, ce qui lui ressemble, ce qui lui correspond, ce qui raisonne en elle ! Par un respect des lois naturelles, tout devient alors possible. Si la fleur n’y croit pas et ne reconnaît pas qu’elle a tout ce qu’il lui faut pour s’épanouir, aucune aide ne lui sera d’un grand secours. Reconnaître avoir besoin d’aide, c’est être parvenu à se rapprocher de soi suffisamment pour commencer à s’épanouir.

Vos expériences antérieures ont souvent été douloureuses et éprouvantes, suffisamment pour vous faire rebuter devant l’éventualité de devoir prendre vos responsabilités une bonne fois pour toutes, faire face à la réalité et ainsi assumer les choix qui s’imposent. Vous pouvez être partagé entre deux sentiments, c’est-à-dire appréhender et procrastiner pendant un moment. En même temps, avoir résolument envie de vous en libérer définitivement, de vous défiler même parce qu’il est lourd de trainer un passé toujours présent dans sa vie. Il est difficile de cesser d’exister pour commencer à vivre. C’est pourquoi, au début, il est absolument normal que le courage et la force vous manquent, que vous ne sachiez pas par où commencer. C’est l’instant le plus important de toute la démarche parce qu’il est le plus difficile à entreprendre, il est nécessaire et tout à fait naturel pour débuter du bon pied de reconnaître avoir besoin d’aide et d’en demander. De se donner un élan avant de sauter sur l’autre rive de votre vie. Pourquoi serait-ce si différent d’apprendre à conduire une auto, de sauter en parachute ? Au début, vous avez besoin d’aide pour apprendre à conduire, à faire le grand saut. Puis, progressivement la confiance en vous progresse et c’est l’audace qui vous propulse sur les autoroutes. C’est à vous seul de vous commettre et de vous lancer sur l’autoroute de l’épanouissement personnel. Vous devez avoir confiance en la totalité de vos possibilités.

Avouez qu’avoir besoin d’aide dans une démarche d’épanouissement est le début d’une prise en charge qui demande de l’autonomie. Cependant, les seules choses dont vous dépendrez totalement seront une réelle liberté, un sens des responsabilités, une volonté personnelle et une autodiscipline. Il ne faudrait pas oublier l’engagement à l’égard de votre désir de vouloir faire arriver les choses, ainsi qu’une véritable intégrité. C’est ce qui fera toute la différence au bout du compte puisque c’est toujours vous qui êtes aux commandes de votre vie.

Cependant, vous pouvez être déterminé à entreprendre l’aventure de votre vie, ça, il n’y a pas de doute là-dessus. Mais qu’en est-il du bon chemin que vous voulez entreprendre? Comment saurez-vous si c’est le bon ? Ne serait-ce que de se rendre conscient des risques et des conséquences inhérentes que vous allez devoir affronter. Mais encore comment allez-vous vous y préparer sans vous y sentir appuyé, encouragé, supporté? N’allez-vous pas vous sentir seul et incompris et qu’il serait à la fois rassurant et sécurisant au départ un petit coup de pouce? Et si, au contraire, vous aviez besoin d’aide pour terminer ce que vous avez commencé?

Vous devez absolument reconnaître qu’au début, seul, vous n’y arriverez pas et que cette impression d’impuissance doit venir de vous pour vous ouvrir à autre chose, pour vous laisser aider, pour faire confiance et avoir espoir que tout peut s’arranger. La part de l’individualité (âme) en chacun a le désir d’avancer, mais pas aveuglément, pas sans devoir affronter ses peurs. En étant en mesure d’accepter volontiers toutes possibilités de changements, de vous détacher des résultats, de partir en quête de vérité, de dire oui à la possibilité de vous épanouir, votre personnalité (ego) s’y opposera farouchement.

Comment allez-vous composer avec ces deux grandes forces qui s’opposent en vous? C’est dans l’espoir de pouvoir les harmoniser et de trouver un terrain d’entente qu’elles se complèteront éventuellement. Comment entreprendre le casse-tête de votre vie si vous avez les yeux bandés? Et si quelqu’un venait vous chuchoter à l’oreille : « essaies-en haut, en bas, pas trop, à gauche, à droite », cela serait bien différent n’est-ce pas?

Sans une reconnaissance de tous les aspects et des aptitudes de votre individualité, c’est comme si vous alliez manquer assurément d’essence pour vous rendre à destination. Beaucoup abandonnent après n’avoir parcouru que les préliminaires. Oui, pourquoi voulez-vous entreprendre cette aventure? Ce sont toutes des questions auxquelles vous devrez répondre éventuellement d’une façon ou d’une autre. Sans but, vous allez errer dans l’obscurité ici et là tout en suivant aveuglément les recommandations de votre mental hurlant, votre personnalité (ego) qui n’a que pour but de vous faire éviter toute peur, alors que c’est en les affrontant que vous passerez à travers.

La part de la personnalité (ego) en vous doit baisser les bras devant l’évidence de son ignorance et avouer son impuissance à vous rendre heureux. Laisser ce travail qui revient de droit à la part de votre individualité (l’âme) en vous. Seule la part de l’individualité en vous est en mesure de respecter la disposition dans laquelle vous vous trouvez présentement, à regarder la situation de façon réaliste et détachée.

Mettez au défi votre personnalité et en même temps remettez-la à sa place dans le silence de votre intimité la plus profonde. Tout en étant vigilant et en prêtant attention à vos pensées, vous réaliserez à quel point la part de l’ego vous reproche, vous juge, vous critique, vous diminue et vous fait remarquer vos faiblesses avec un langage souvent vulgaire et grossier, autoritaire et blessant. Plein d’amertume, de colère, de ressentiment… dans cet état personne ne peut se prendre en main de façon éclairée. Si on n’apprend pas à ne pas se perdre de vue, à régler les choses au fur et à mesure qu’elles se présentent, comment parvenir sans aide à se prendre en main?

 

Si vous prenez une fleur dans votre main et la regardez vraiment, cette fleur devient votre monde pour un moment.

Georgia O’keeffe  

L’expérience du désert

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Michel Roy
Mes pensées
29 novembre 2017
Affichages : 49760

L’expérience du désert

 

Image crédit : pixabay.com

« Le bien-être naît de la satisfaction des besoins »

(Kant)

Lorsque je me suis enfin arrêté à la suite d’une course effrénée à courir après je ne sais quoi, à fuir je ne sais quoi au juste, j’ai commencé à m’interroger sérieusement. Comme en panne sèche et épuisé, cette recherche m’imposait une direction. C’est l’écriture qui m’a permis de la définir plus clairement jusqu’à me livrer complètement à cette disposition d’âme, d’abandon, de lâcher prise et de consentement absolu. C’est ce qui m’a aidé le plus dans mon avancement, dans mon épanouissement et dans le développement des vertus. J’ai découvert dans ce désert ce qui me fait vivre. C’est lors de cette retrouvaille avec ce lien le plus recherché que j’ai trouvé une oasis de possibilités et de vitalité. Elle s’est transformée en une valeur qui constitue ma véritable raison de vivre. C’est dans les profondeurs de ce désert que s’est révélée la nécessité de devoir développer cette relation privilégiée avec mon âme, celle qui implique de devoir mourir à son histoire personnelle pour pouvoir renaître à celle de l’âme qui est infinie et illimitée. La sécheresse, c’est lorsque l’âme a été abandonnée, désertée. Le désert comme le bas fond sont parfois nécessaires, mais vous auriez tort de vous y attarder trop longtemps. Votre équilibre de vie en serait menacé, alors n’y trainez pas trop longtemps.

Il n’y a qu’une seule histoire, celle de l’âme.

William Butler Yeats

La métaphore du désert spirituel représente l’appel de son âme, qui se fait criant. Il vient à un moment dans son cheminement où l’on ressent le besoin intense de se retirer, de se désengager pour un temps. Cet état, je dirais d’urgence, est vital pour tous. La sécheresse du désert est quand même menaçante et dangereuse. La soif dans le désert, en même temps la recherche d’une eau qui rassasie vraiment, exprime à elle seule l’enseignement à en tirer. « Quand tu bois de cette eau-ci, la soif revient, mais si tu bois de l’eau que je te donnerai, tu n’auras plus jamais soif, car mon eau deviendra en toi une source qui n’arrêtera jamais de jaillir. » Le récit de la Samaritaine, Jean, chapitre 4.

C’est pourquoi il n’est pas rare de lire dans les textes comme d’entendre dans le domaine spirituel et mystique l’expression désert. Devoir traverser ce qu’on appelle dans un processus d’épanouissement personnel un désert spirituel, c’est un moment difficile et de profonde noirceur pourtant nécessaire à notre évolution. L’expérience du désert est souvent représentée dans l’apprentissage mystique par le silence, la solitude, la contemplation, la méditation, le détachement, le recueillement, le dépouillement, la purification, la cure et le jeûne. Une expérience que plusieurs préféraient fuir, contourner et éviter. Mais pour aller à la rencontre de votre âme, cela se révèle être une nécessité. « Il est bon pour vous que je m’en aille » (Jn 15,7)

Le désert spirituel se fait sentir lorsque le progrès se fait lent. Par contre, il est quand même rassurant de savoir que l’apprenti-sage n’est pas toujours plaisant à faire. Ce qu’on y découvre avec son âme, c’est son lot de résistance, de peurs, la partie de soi qui est ombrageuse et parfois même ténébreuse. Lorsqu’on apprend à se connaître, on n’y découvre pas toujours ce qui est agréable de savoir sur soi. Alors, cela ralentit le rythme de croissance. Si nous pouvions nous aventurer à plein régime vers la lumière sans aucune difficulté, sans obstacle, nous n’évoluerions pas non plus. C’est ce qui explique pourquoi nos souffrances et déficiences sont nécessaires au progrès spirituel. Notre souffrance est un non amour qui contribue non seulement à nous faire évoluer, mais qui contribue aussi à nous permettre de mieux aimer. Cet amour, quand il est cultivé et respecté, pousse à vous épanouir davantage. Ainsi prendre le temps de découvrir sa part d’ombre, avant la lumière, est aussi profitable afin de pouvoir traverser son désert spirituel, se voir tel que l’on est, que l’on se voit soi-même détaché de ce qu’on prétend être. Ainsi, la nuit précédera au jour et le désert aux verdures à l’abord des forêts qui seront porteuses de fruits. On se doit tous d’accepter que Dieu ou la vie nous parle à travers les épreuves comme la maladie et ses limites et les efforts que nous devons déployer pour augmenter sa valeur, découvrir les capacités, les traits de caractère, les forces, les habiletés et les qualités qu’il nous faut acquérir.

Lorsque votre goût de donner vie est plus grand que celui de devoir en souffrir à la repousser, la force et le courage commencent à vous venir de la vie elle-même. La refuser, c’est se soumettre à la métaphore qui exprime à quoi peut ressembler la vie sans vie, la sécheresse, le désert spirituel. On ne prend conscience des choses que l’on a seulement lorsqu’on les a perdues et le désert y contribue assez efficacement je dois dire. Pendant l’accouchement de leur âme, tous vivront cette période de sécheresse, de désert spirituel.

Cependant, cette expérience nous amène immanquablement à explorer, à connaître une dimension de nous qu’on cherche habituellement à dissimuler, à cacher, une partie de nous qui se rebellerait davantage et se révélerait être la partie ombrageuse de notre personnalité. Par contre, avec cette tendance que l’on a de maintenir notre déplaisant en laisse, que ce soit en société ou dans le désert, il se révèle être une excellente occasion pour faire plus ample connaissance. Vous ne pouvez aller à l’âme sans être passé par un désert. Cette aventure intérieure peut se révéler très enrichissante, car votre rebelle déplaisant a caché dans ce désert un trésor. Dans ce trésor est dissimulé des mystères qui ont le potentiel de vous révéler les secrets de votre spontanéité, de votre créativité, de votre authenticité, de votre humilité et ce, sans crainte d’être rejeté, abandonné, trahi ou jugé.  Cela vous permettra de faire la paix avec la partie de vous qui ne demande qu'à s’exprimer, de vous permettre par la même occasion de vous accepter tel que vous êtes et de l’assumer entièrement, sans avoir honte de qui vous êtes dans votre plus grande totalité, une plus grande harmonie intérieure. Cette liberté vous sera vivifiante.

Avant de renaître à une vie meilleure on se doit de mourir à celle-ci.

Inconnu

NOMADE DU DÉSERT

 

L’agression du désert spirituel

Me donne l’impression,

Me fait miroiter l’illusion

Que Dieu m’abandonne, me boycotte

Que tout contact est rompu

Jusqu’aux confins de l’infini.

Il me désarme, me ruine

De toute vigueur, de toute vanité.

Il me livre à la dissuasion

Sur un plateau au paysage

Écrasé par la chaleur

De sa solitude accablante.

Ne me laissant qu’une soif

Qui me tient en haleine

Tout au long du parcours

De son climat sec et aride.

Ses reliefs impraticables

Écorchés par la lourdeur

De mon silence,

Il me couvre de sa nudité.

Comme une éraflure à la surface

Du globe, stérile ou vierge.

Je me sentais tout comme

Dans le monde, bafoué par

Tant de peurs, tant de folies,

Tant de sottises et tant de crises.

Aussi grande fut ma critique,

Aussi grande fut ma désolation

De conscientiser, que seule ma marche

M’a conduit à ce désert.

Ce désert en lequel plus rien ne pousse

A tout de même fait germé en moi

Assez de détachement et d’humilité

Pour admettre qu’au fond,

Je ne suis qu’un grain de sable

Perdu dans ce désert

Ce désert que personne n’a

Encore jusqu’à présent habité

C’est plutôt lui qui m’habite

Pour ensuite m’abandonner à moi-même

Que dans les havres de ma folie,

Il m’a séduit en ces plus beaux lieux

Qui étaient les plus dangereux.

Je me perds, exilé, comme une proie

En cet espace où seul règne le soleil.

Je pourrais toujours

Me sortir de ce désert,

Mais pourrais-je un jour

Sortir ce désert de moi ?

Je suis parvenu à rétablir

Enfin le contact avec Dieu,

Après la traversée de ce désert

Il a laissé son empreinte en moi.

À travers les gens autour de moi,

Je n’ai eu qu’à réapprendre

À faire ce que je faisais.

Mais cette fois-ci, par amour.

Simplement prendre le temps

De me demander si ce que

J’allais faire, j’allais le faire

Par amour, simplement par amour.

Ne pas l’avoir fait, j’aurai séché.

C’est ainsi que je m’en suis sorti

Simplement ç’a a fait toute la différence.

Rétablir le contact

 Ne m’a demandé que d’entretenir

Des liens universels

Avec les autres, mais cette fois-ci,

Par amour et le tour était joué.

Tout rentrait dans l’ordre.

Je reprenais graduellement

Contact avec Lui.

Les autres étaient devenus

Un canal conducteur

De façon bien différente.

Je suis passé de l’itinérance spirituelle,

À chercher la fusion mystique,

J’ai cru, au départ, à Dieu

Pour sauver ma peau,

Puis pour avoir la paix.

Au moment où je l’ai eu

Il était devenu ma raison

D’être et de vivre

Sans lui, je n’étais plus rien

Lui qui était tout pour moi.

Je l’ai perdu dans les dunes

De sable blond du désert

Pour y découvrir que sans les autres

Et sans amour, cette paix était vaine.

Cette transition, ce désert

M’a ouvert les yeux

Jusqu’à la découverte

De sa raison d’être :

Le désert a fait de moi

Un nomade des vertus spirituelles

De la spiritualité

Qui est passé d’une relation

Individualiste avec Dieu

À une relation universelle.

 

Mobiliser sa volonté

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Michel Roy
Mes pensées
15 avril 2018
Affichages : 32022

Mobiliser sa volonté

Là où se trouve une volonté existe un chemin.

Winston Churchill

Image crédit : pixabay.com

Ce renforcement d’une audace que vous auriez peine à imaginer, vous la possédez déjà en vous rien qu’à la reconnaître comme telle, qu’elle est possible et qu’elle existe. La volonté vous fera découvrir cette partie de vous qui vous pousse à vous dépasser, à l’acte de volonté. Aux mille et une facettes que vous ignorez de vous, de la vie et des possibilités qui peuvent en résulter. La volonté est comme le soleil qui permet à la persévérance de prendre racine en vous et de se fortifier. Ce qui se produit dans la nature peut également se produire en vous. En vous aussi a été déposée la semence de la vie. Le plus difficile, ce n’est pas d’obtenir la volonté de débuter quelque chose, mais la volonté de persévérer. La force que cela demande de pouvoir aller jusqu’au bout, de traverser les épreuves sans se laisser dévier, sans se laisser décourager est bonne. La bonne volonté, c’est réaliser que vous êtes une force de la nature qui vous insuffle l’énergie de l’impulsion et qui vous donne le courage et la ténacité de mener à bien le projet qui vous tient tant à cœur. Même si elle est muette, vous l’entendez presque vous dire ce qu’est et ce que n’est pas la bonne volonté.

C’est souvent après vous être fait dire que vous ne réussirez pas, n’y pensez même pas, vous n’avez pas ce qu’il faut, vous n’avez pas l’intelligence nécessaire, comment ferez-vous sans argent ? Vous perdez votre temps, c’est inutile, vous êtes donc naïf, stupide, ignorant. C’est souvent après vous avoir dit tout ce qui pourrait vous décourager que la société composée d’individus reconnaîtra finalement que vous avez un réel talent et que vous avez réussi parce que vous êtes parvenu à vous démarquer d’eux. À afficher votre originalité, votre vraie nature. Seule une bonne volonté permet d’affirmer sa vraie nature. Une mauvaise volonté alimente l’ego et vous incite à vous en croire capable par vos propres moyens, sans avoir recours à des forces qui viennent d’ailleurs.

Mais comment allez-vous passer ces initiations, vous diriger corps perdu vers la réalisation de vos vœux les plus sincères vers votre réussite, vos succès ? Le mobile, oui ! Si vous êtes prêt à tout endurer, pour la raison à laquelle vous y tenez si fort, si le jeu en vaut vraiment la chandelle, alors là et seulement là vous aurez la volonté nécessaire pour y arriver. Lorsque vous aurez une vision claire et nette de ce que vous voulez, comme un plan d’ensemble des idées et des actions que vous allez devoir poser. Comme une image fragmentée qui suppose le reste, là et seulement là vous mobiliserez tous vos atouts, tous vos avoir, en dépit de ce que les autres peuvent en dire, ou en penser, sans douter vous vous dirigerez vers votre premier acte de foi, votre premier pas, grâce à l’ardeur que vous y aurez mise. Endurcissez-vous, raffermissez votre confiance en vous et en une puissance supérieure à vous-même.

Reconnaissez la différence qu’il peut y avoir entre votre volonté et celle d’une puissance supérieure à vous. Celle que vous entendez poursuivre si elle favorise un épanouissement personnel devrait vous permettre de changer vos perceptions négatives, cessez de vouloir régler leur compte, de vouloir vous venger, de vouloir leur montrer, vous perdrez toute volonté de cette façon. Concentrez-vous sur l’essentiel, ce que vous portez à l’intérieur et qui ne demande qu’à éclore.

Il est quand même important de savoir que la volonté est une force consciente qui est dirigée par son intellect. Or la volonté n’est pas créative, l’acte de volonté est là pour supporter ce qui a été créé. Ça prend une bonne raison pour devoir utiliser la force de sa volonté et ce n’est pas à coup de volonté que vous la trouverez. La volonté suit et maintient le désir.

Si vous croyez maintenant pouvoir créer les conditions idéales pour prendre plaisir à faire mieux pour votre vie eh bien croyez-moi tout est possible désormais, car vous avez la volonté de pouvoir le faire.

Toute réussite, tout succès se mesurent à l’unité à l’harmonie commune à laquelle vous êtes parvenu. Si au contraire vous avez réussi en trichant, au détriment des autres ou en appauvrissant certains pour vous rendre à la victoire, est-ce réellement une victoire qui mérite d’être soulignée comme tel? Si vous êtes parvenu à un commun accord qui s’est soldé dans l’harmonie, cette victoire est marquée du sceau d’une bonne volonté. Mais si c’est en martelant à coup de mauvaise volonté que vous avez réussi de peine et de misère, à coup de négociation serrée, après de longues et vives discussions confrontantes, à l’arracher, vous êtes parvenu à soutirer avec un peu d’agressivité, où est la victoire, dites-moi ? Dans une réelle réussite, dans un succès imminent, tout le monde devrait en ressortir gagnant. Lorsque l’harmonie et l’unité collaborent à votre succès, à votre réussite, vous mobilisez toute la volonté nécessaire pour mener à terme le plan que vous vous êtes donné.

 

Ce n’est pas que certaines personnes ont de la volonté et d’autre pas. C’est que certaines personnes sont prêtes à changer et d’autre ne le sont pas.

James Gordon

 

Le « non-né »

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Michel Roy
Mes pensées
9 décembre 2018
Affichages : 41118

LE « NON-NÉ »

Reste à savoir si une âme inquiète ne vaut pas mieux qu’une âme endormie.

M. Yourcenar

Au même titre qu’un défaut est l’absence d’une qualité, que la noirceur est l’absence de lumière, l’ego est l’insuffisance de la présence d’âme « non-née ». On évoque souvent l’illusion de l’ego comme unique responsable des problèmes que nous avons et des ravages qu’il occasionne. Mais pourquoi alors esquivons- nous si aisément la solution et pourquoi oublions-nous notre nature véritable si facilement ? Pourquoi notre blessure attire-t-elle autant d’attention ? Pourquoi est-elle si visible ? Pourquoi occasionne-t-elle autant de vague à l’âme ? Ces tsunamis d’émotions qui déferlent sont si puissants qu’on arrive à peine à tenir notre respiration pour éviter notre blessure. Pourtant, cette blessure est la preuve que vous êtes unique au monde, c’est votre véritable nature. C’est dans le silence de votre intimité que vous arriverez à prendre « co-naissance » de cette autre dimension de votre être. On peut vivre simplement et uniquement pour soi, se prélasser au soleil pendant que d’autres souffrent de froid sauf que le sentiment d’inutilité dépose un poids énorme sur la conscience de façon telle qu’elle nous empêche d’apprécier la vie pour ce qu’elle est vraiment.

L’énoncé « Non-né » fait référence à l’étape du cheminement d’épanouissement jusqu’à l’accouchement de son âme. Ce qui a fait toute la différence dans mon cheminement d’épanouissement « non-né », ce n’est pas mon intelligence, mais l’habileté consciente que j’ai développée et qui m’a amené à dépasser mon incapacité à me voir moi-même. Elle a été plutôt ponctuée d’expériences conscientes que de théories spéculatives.

Ce qui ne m’a pas empêché, pour les besoins de la cause, de reprendre ou de vulgariser l’expression « non-né » ou « non réalisé » par les bouddhistes et/ou d’autres auteurs tel que Ken Wilber que j’ai beaucoup apprécié notamment. J’interprète toutefois différemment l’expression tout en lui rendant quand même justice puisqu’elle est remplie de sens. Pour ce qui nous intéresse plus particulièrement ici, je fais plutôt allusion à l’âme après son incarnation. Pour moi, l’expression « Je suis moi » fait référence à l’être tout entier, dans sa totalité (âme, corps-ego, esprit), unifié, harmonisé. Voilà où je veux en venir lorsque je cite l’expression « n’être ». On est tous appelés à être qui on est vraiment en venant au monde.

Donc, lorsque j’interprète l’être global séparément, je le diminue, je l’affaiblis. Le corps-ego, comme une partie de soi qui est séparée, n’a pas encore pris connaissance de son âme et il se retrouve par le fait même incomplet. Par définition non-né. Si vous me suivez bien jusqu’ici, la naissance de l’âme m’amène à réaliser que « je suis moi ». Autrement, l’âme s’éloigne de sa vérité. L’âme accouche du « non-né ».

Le centre de votre vie est la conscience d’âme, l’essence première de ce que vous êtes, le non réalisé, la partie sacrée et divine de votre être. Cette absence, cette incomplétude, cette inharmonie, tout manque de plénitude et d’unité et cela indique que l’âme n’a pas encore pris naissance. Le travail spirituel est un présent qui vous est offert pour être mis au monde au service de l’humanité.

Le vrai devoir de l’homme n’est pas d’étendre son pouvoir ou de multiplier ses richesses au-delà de ses besoins, mais d’enrichir et de profiter du plus impressionnable de tous les biens; son âme.   

Gilbert Highet

Prudence, pensez-y-bien

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Michel Roy
Mes pensées
2 février 2018
Affichages : 42402

J'ai fait le choix de travailler avec des gens déterminés.

Ce qui m'oblige à devenir plus sélectif avec raison, vous le verrez bien dans ce blog.

Image crédit : pixabay.com

Prudence, pensez-y-bien

Est-ce vivre un rêve que d’aller à la rencontre de soi-même?

Anne et Daniel Meurois-Givaudan

Image crédit : pixabay.com

C’est ici que les choses se compliquent. Qu’on le veuille ou non, le monde est un milieu hostile où on doit lutter pour qu’il en soit autrement. Si vous le voulez vraiment, tout se transformera autour de vous par le rayonnement de votre plantation. Si vous êtes prêt à assumer les conséquences et responsabilités d’un tel engagement, c'est-à-dire aménager le jardin intérieur de votre vie, alors vous récolterez le fruit de vos efforts et plus, rien de moins. Pour ce qui est du reste, c’est la nature qui s’en chargera, la vie mettra tout en œuvre afin de favoriser votre épanouissement personnel.

Cependant, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Cela vous permettra de vous enligner tout de suite sur l’intérêt d’une telle approche avant de poursuivre. Dans la majorité des cas, les individus préfèrent se faire dire quoi faire plutôt que de devoir le découvrir par eux-mêmes. La bonne nouvelle est que vous pouvez dépasser ce sentiment avec de l’aide. Sans avoir à vous faire dire tout le temps quoi faire, le travail, c’est à vous de le faire. La mauvaise nouvelle est que si votre intention est de vous faire entreprendre sans avoir à lever le petit doigt, eh bien vous vous trompez royalement.

De plus, tout cela ne se fera pas sans risque, soit que vous en restez là, où que vous vous précipitiez vers un plein épanouissement. Le risque est quand même grand puisque votre vie en dépend et aussi vous n’avez pas grand-chose à perdre. Prendre le risque de faire face à ses peurs transforme et ouvre la voie pour du meilleur. Votre plus grande peur est en réalité d’aller au fond de vous. Si vous n’êtes pas sûr de vouloir que votre vie change pour le mieux, je vous dirai alors de refermer ce livre immédiatement. Soyez très vigilant et prudent, certains vous diraient « on ne sait jamais, ça pourrait marcher », avez-vous pensé aux conséquences, à tous ces changements, à l’impact que cela pourrait avoir dans votre vie? Je vous dis, ne prenez pas de risque, au cas où vous auriez à m’en tenir rigueur un jour. Si vous décidez de tourner la prochaine page, c’est sur vous seul que repose ce choix à assumer et de ce qui en découlera et aussi de vous engager envers vous-même.

Il peut être encourageant d’étudier ce que l’on veut et s’attendre avec plaisir de se découvrir dans la connaissance de soi-même. Mais assurément ce qui sera plus gratifiant et enrichissant, c’est quand vous découvrirez avec une certaine maîtrise et une ouverture du cœur ce que vous pourriez ne pas vouloir voir, ce que vous n’aimeriez pas reconnaître en vous. Le plan de match, c’est de vous attaquer à ce que vous seriez porté normalement à éviter et à esquiver. Explorez les aspects de vous que vous redoutez et êtes porté à rejeter. Pour certains, c’est plus repoussant comme aventure.

Vous hésitez, vous avez peur, vous résistez, vous ne savez plus où vous diriger? Ce qui fonctionne assurément, ce n’est pas ce que vous lirez dans ces écrits, mais ce que vous serez prêt à expérimenter et à appliquer par la suite. C’est-à-dire faire face à votre nature inférieure, vos peurs, pour laisser davantage d’espace à votre nature supérieure, à l’amour dans votre vie. Vous devrez d’abord considérer que vous en valez la peine, sinon à quoi bon? Lorsque vous êtes « uni-vers » la réalisation de vos « en-vie » de ce qui vous maintient en-vie, qui vous procure une raison d’être en-vie, tout devient alors possible.

Paresseux, veuillez-vous abstenir, cette démarche demande de poser des gestes en conformité avec ce que vous êtes, avec vos valeurs profondes, avec ce que vous pensez, ce que vous vibrez de l’intérieur. Pour être fort et possiblement devoir affronter Goliath, vous devrez vous habituer à appliquer régulièrement ces valeurs profondes, comme on s’entraîne en conditionnement physique. Cessez de vous entraîner et vos muscles s’atrophieront, votre souffle saccadé sera de plus en plus court à chaque effort que vous produirez. Eh bien pour se renforcir mentalement et intérieurement, pour développer les vertus, ce n’est pas si différent que de sarcler son jardin. Nous sommes tous menacés par ce type de cancer, personne n’y échappe. Plus vous vous laissez aller à la paresse, que vous la laissez prendre de l’expansion à votre insu sans même vous en rendre compte, sans votre consentement, plus vous vous enlisez insidieusement dans un état anémique de faiblesse généralisée. Soyez bon pour vous et songez à ce qui pourrait vous apporter plus d’aisance et d’acceptation. Serait-ce de vous ménager ou de vous dépasser?

Ce sont les bonnes et mauvaises expériences vécues qui nous ont permis d’évoluer et de devenir la personne que nous sommes devenus. Bien entendu, vous avez toujours le choix de les rejeter, mais sachez que vous vous rejetez vous-même en agissant ainsi. C’est possible d’appliquer des efforts sans devoir générer de stress inutile, jusqu’à ce que la force et le courage fassent partie de vous, et de remplacer la pernicieuse paresse. Avez-vous pensé à l’importance et au temps que vous investissez dans votre épanouissement personnel tous les jours? Si vous attendez que cela vienne sans devoir vous impliquer, ces moments d’incertitude vous mineront tout autant. Vous devez compter sur vous maintenant et cesser d’attendre que cela vienne d’ailleurs.

Si vous ne prêtez pas attention à ce que chacun des domaines et aspects de votre vie agissent dans une constante alternance, une même direction, le désordre commencera alors à s’installer bien confortablement en vous. C’est en procrastinant que vous accumulerez petit à petit votre sentiment d’impuissance et d’estime à votre égard. Le déséquilibre débute lorsqu’on rejette ou néglige l’un d’entre eux ou lorsqu’on accorde trop d’attention à l’un tout en négligeant les autres. On n’a qu’à penser à ceux qui s’investissent trop au travail et qui y perdent la santé, souvent la famille et les amis. Comme c’est triste, ne croyez-vous pas? Si vous adorez un domaine au détriment d’un autre par excès, il y aura un prix élevé au bout du compte à payer. Il s’ensuit alors une confusion totale qui vous plongera dans une obscurité terrifiante. Chacun d’eux a de la valeur et son importance, c’est pourquoi vous avez plutôt avantage à ce qu'ils obtiennent la place qui leur reviennent afin de poursuivre un but commun.

Malheureusement, très peu auront la force de s’épanouir, la vigueur pour passer à travers les obstacles par peur de l’inconnu de ce qui peut se trouver de l’autre côté. La majorité préfèrera demeurer dans l’indécision, l’insécurité, l’incertitude et de justifier ses choix par des raisons quand même logiques, mais tellement peu valorisantes et sans avenir. Rêver et espérer d’autres idéaux est l’essence même de la vie et celle de se laisser dévorer tout cru est contre nature pour nous, les humains.

Réalisez-vous maintenant à quel point l’épanouissement personnel requiert comme engagement de votre part? En temps, en énergie, financièrement, en effort modéré, mais soutenu. C’est énorme pour un cultivateur qui veut beaucoup, car celui qui sème peu, récolte peu.

Finalement, pour les plus courageux, toutes ces remises en question seront bouleversantes à plusieurs égards, pour vous et autour de vous, pour ceux qui le vivent et ceux qui le subissent. Vous aurez à renoncer à certaines façons de vivre et de penser que vous aviez adoptées jusqu’à maintenant. Vous aurez à renoncer à certaines personnes, à votre travail peut-être, vous confrontant à votre insécurité financière, à un déménagement, qui sait? Croître, fleurir, prospérer, s’épanouir tout cela pour parvenir à vivre comme vous le désirez véritablement, plutôt qu’un idéal inférieur et médiocre, mais quand même nécessaire à un plein épanouissement. Cela en fait pleurer et rebuter plus d’un, ce n’est pas parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent qu’ils n’y parviennent pas. Ce n’est pas non plus parce qu’ils ne savent pas pourquoi. Ils ne parviennent pas à dépasser ce qui les rend captifs, cette emprise qu’ont la peur et les résistances sur eux. Une résistance, c’est de l’énergie dépensée inutilement et surtout délibérément pour de la sécurité et pour demeurer dans sa zone de confort (prison) au prix de sa liberté. Puisque c’est l’évolution, le progrès, le changement, l’épanouissement… qui apportent leur lot de résistances.

Ce qui vous retient de poser les actions ferait toute la différence. Il y a pourtant celles qui les libéreraient, mais combien sont prêts à faire les efforts nécessaires? La liberté est-elle une menace à votre zone de confort, aux plaisirs de la vie tels que la nourriture, l’alcool, le sexe, le pouvoir, la richesse, le matériel, etc.? Quelle est votre illusion? Je ne suis pas là pour vous convaincre, ni pour vous dissuader de quoi que ce soit, mais pour vous faire saisir une réalité bien subtile, avec amour comme elle se présente pour vous. Quelle est votre réalité? Comment composerez-vous avec? Voilà ce que peut aussi apporter la thérapie d’épanouissement. C’est un « pensez-y-bien ». Une fois le processus engagé, vous ne pourrez plus rebrousser chemin. Même dans les sols les plus stériles et les climats arides, la vie peut s’épanouir. Cela peut prendre un peu plus de temps, mais ce n’est pas impossible. Ne désespérez jamais, la vie est bien plus forte que les limites et résistances que nous nous imposons, quelles qu’elles soient.

Ce livre servira d’excellent guide pour entreprendre une démarche d’épanouissement personnel. Toutefois, dans le cas particulier où la personne se retrouverait dans une situation de crise ou dans une profonde détresse, ce livre malheureusement ne risque pas d’être suffisant. S’il tel est le cas présentement, je vous encourage fortement, sans plus tarder, à recourir à une aide professionnelle.

 

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